Au confluent du Lot et de la Truyère, face au charmant village d'Entraygues-sur-Truyère : découvrir l'étonnante variété des pays de l'Aveyron. A deux pas de l'Aubrac, des chemins de Saint-Jacques -de-Compostelle (GR65), de Conques, entre Rodez et Aurillac, près d'Estaing ou Espalion ... Laissez-vous tenter !

vendredi 20 décembre 2013

Fin d'année au Confluent

Surprenant lever de soleil de décembre sur Entraygues
Avec l’entrée dans l’hiver et la fin de l’année, la vie a revêtu son manteau de calme depuis quelques semaines. 

Le climat nous a réservé de superbes journées de soleil alternant avec des nuits glaciales. Pas ou très peu de neige dans la vallée, mais assez pour couvrir les stations de Laguiole de 15 cm et accueillir les skieurs. (revoyez notre message de l'hiver dernier)

La nature nous a une nouvelle fois surpris car après une année météo incompréhensible, la persistance anormale des feuilles et de la verdure et l’éclosion de fleurs en plein mois de novembre, les gelées nocturnes ont décroché en quelques jours tout le feuillage des arbres et nous avons assisté à de véritables précipitations de feuilles ocres et jaunes.

Une vue plus rare sur le château et le Lot


Seuls les chênes ont gardé leur couverture rousse et l’on peut admirer ces énormes taches parsemant la montagne tout autour de nos vallées.


Entraygues peut maintenant s’enorgueillir de ses nouvelles orgues, dont l’installation est achevée depuis début décembre : sous la main d’un excellent facteur et sous la houlette d’un organiste de renommée internationale, cet instrument venu de Saint Maur a été complété pour recevoir ses mille tuyaux sur 22 jeux. Il s’agit selon les experts du plus grand et du plus bel instrument de l’Aveyron ! Nous en dirons plus à l’approche de son inauguration officielle au printemps.

Près de mille tuyaux en 22 jeux, 2 claviers et un pédalier
La vie de nos animaux.
Les abeilles ont vécu une année tellement difficile que notre essaim, arrivé en juin, n’a pas encore eu le temps d’occuper toute la ruche. Ne parlons donc même pas de miel : il n’est pas certain qu’elles en aient suffisamment pour elles-mêmes. L’essentiel est que la ruche traverse l’hiver et qu’elle bénéficie d’un printemps bien ensoleillé et largement fleuri le plus tôt possible.

Evidemment la saison des escargots est bien finie depuis longtemps mais nous avons pu en récolter tant en été et automne que nous en dégustons encore de temps à autre, appréciant leur tendresse.



La chèvre nous a fait fin novembre une hémiplégie dont elle s’est remise presque parfaitement en 2 semaines. Par précaution nous l’avons confiée à ses premiers maîtres : elle est donc retournée dans sa chèvrerie natale, où elle avait donné une douzaine de petits et des dizaines de litres de lait avant de venir prendre sa retraite chez nous. Les nouvelles sont régulièrement bonnes.

Les pintades avaient bien profité de notre verdure, de nos déchets de cuisine et de jardin et de quelques compléments de blé, maïs et orge : elles ont fini en beauté dans nos estomacs. La relève est prévue pour le printemps 2014. Peut-être seront-elles même accompagnées de quelques oies : nous préférons le Capitole à la roche Tarpéienne.
Les 3 poules sont toujours aussi  fidèles, aimant les caresses et rentrant fidèlement au bercail tous les soirs. Curieusement, elles pondent plutôt le matin avant de sortir ! Après une petite pause en novembre, elles ont repris la ponte de 1 à 2 œufs tous les jours (contre 2 à 3 en été). La saison leur est favorable : nous les laissons sortir librement toute la journée puisqu’il n’y a plus ni fleurs ni légumes à protéger de leurs ravages. Elles sont donc nourries d’herbes, feuilles et verdure où elles trouvent tout leur content de vers et d’insectes, au point de délaisser les céréales que nous leur donnons.


Ainsi se termine doucement une année riche en rencontres autant qu'en événements familiaux... Laissons donc passer tranquillement l’hiver, et 2013 donner place à une belle année de soleil, chaleur et lumière, de Joie et de Paix en chacun de nous, autour de nous et dans le Monde.

A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
    route de Decazeville,
    12140 Entraygues-sur-Truyère

    Tél. :  33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47

    leconfluent@gmail.com

lundi 18 novembre 2013

L'automne 2013 au Confluent


Après un été riche des visites de nos hôtes et de nos familles, ensoleillé comme pour rattraper le retard pris au printemps, l’automne nous a encore surpris avec une pluviométrie peu opportune.


Si les escargots en ont bien profité – et nous en ont bien fait profiter ! – ce ne fut le cas ni des abeilles ni de la vigne. Nous avions prévu un petit message de vendanges mais la pluie, qui avait déjà retardé la floraison printanière, a véritablement « pourri » la récolte dont plus de la moitié a dû être jetée. La situation pour les vins d’Entraygues et Le Fel est plus grave que dans d’autres régions viticoles où un septembre sec a permis de compenser par la qualité le déficit quantitatif de la vigne d’environ 30% en moyenne en France.
Mais un vent très chaud a finalement soufflé chez nous pendant une semaine à la mi-octobre et l’on peut espérer qu’il aura favorisé la maturation des parcelles non encore vendangées : l’avenir nous permettra de juger et probablement d’apprécier ce millésime 2013 malgré tout !
En attendant, l’automne nous procure encore quelques jolis plaisirs. De somptueuses couleurs mordorées illuminent et transforment les versants de nos vallées ; les chevreuils se laissent surprendre à l’orée des bois, de même que les sangliers qui se promènent en famille ; nous n’avons qu’à bien nous tenir et enfermer nos volailles pour les protéger des visites nocturnes des renards, de plus en plus nombreux et audacieux…


Et la nature nous propose encore quelques belles recettes :
Le nombril de Vénus est déjà revenu sur tous les murs de pierre : superbe plante grasse comestible crue, extrêmement rafraîchissante, que l’on consomme :

Nombril de Vénus (à voir aussi en suivant ce lien)
- en se promenant. Eviter simplement de la cueillir trop près du sol où elle pourrait être contaminée par les renards et transmettre l’échinococcose, maladie heureusement exceptionnelle en Aveyron ;
- en canapés garnis de tapenade, mousse de saumon, pistounade au basilic du jardin, crème de roquefort etc.
- ou simplement dans la salade.



Les capucines ont miraculeusement refleuri en abondance à l’automne.
Leurs feuilles et leurs fleurs épicent la salade dont elles « réjouissent à la fois le goût et la vue » : leur parfum rappelle celui des câpres, que nous aurions pu obtenir dès le printemps de leurs boutons floraux et de leurs graines.
Elles s’équilibrent à merveille avec la fraîcheur du nombril de Vénus en y apportant leur côté épicé.

capucines de notre jardin, fleuries en novembre ! (à voir aussi en suivant ce lien)


la bourrache a fleuri en automne (à voir aussi en suivant ce lien)

La bourrache, ce légume oublié, a repris cet automne une vigueur surprenante. Elle possède une saveur franchement iodée. Les parties utilisées sont avant tout les jeunes feuilles et les fleurs. Les feuilles s'ajoutent aux salades ou soupes. On peut aussi les consommer cuites à la façon des épinards, de préférence à la vapeur.
Ses fleurs bleues du plus bel effet décorent majestueusement salades et desserts auxquels elles donnent leur saveur fraîche ; elles parfument aussi les boissons et peuvent également être confites.
La bourrache est une plante très mellifère.

 
  

Bien d’autres fleurs d’automne peuvent encore joliment décorer nos salades et goulument les agrémenter : les soucis, les tagètes, le silène enflé (si commun), le trèfle des prés, l’œillet, la rose trémière, la marguerite, qui, toutes, peuvent aussi être confites.

 

  




La fleur d’oseille détient le record mondial de production de pollen : jusqu’à 400 Millions de grains ! Mais, sauvage ou cultivée, ce sont évidemment ses feuilles que l’on apprécie encore en automne :
quelques feuilles crues ajoutent une note acidulée aux salades et surtout l'oseille se consomme traditionnellement en soupe, en omelette ou en sauce dans la traditionnelle recette du « chevreau à l’oseille ». On peut aussi l’utiliser comme boisson rafraîchissante en l’infusant dans l’eau froide sucrée.


   



Potirons et courges ont mûri à temps pour nos soupes quotidiennes, ainsi que les citres pour leur confiture.


Quand l'ortie est jeune, la feuille est un légume excellent; quand elle vieillit, elle a des filaments et des fibres comme le chanvre et le lin. La toile d'ortie vaut la toile de chanvre. Hachée l'ortie est bonne pour la volaille; broyée, elle est bonne pour les bêtes à cornes. La graine de l'ortie mêlée au fourrage donne du luisant au poil des animaux; la racine mêlée au sel produit une belle couleur jaune. C'est du reste un excellent foin qu'on peut faucher deux fois l'an. (Victor Hugo, Les misérables)


Les jeunes feuilles de l’ortie sont consommées en épinards ou plus volontiers en soupe, ou encore en beurre d'orties comme pour les escargots dégustés ce jour !



Il y a longtemps que l’on n’ose plus y pousser mémé et que les moines n’y jettent plus leur froc, depuis que « trouvant dans les orties une soutane à ma taille je m’en suis travesti » (Georges Brassens, Le Mécréant)
Et pour conclure revenons encore au grand Victor :
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait
Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !
Une fois encore on n’est pas très loin de Georges Brassens et de son Don Juan...
A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
    route de Decazeville,
    12140 Entraygues-sur-Truyère

    Tél. :  33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47

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mercredi 14 août 2013

Venez vous régaler au marché des producteurs !

Depuis les temps immémoriaux des dolmens de l'AVEYRON, la tradition de la cuisine s'est perpétuée dans les familles. Ici, le ciel et le soleil, les eaux du ciel et des rivières, les champs, les bois, les montagnes et les pâturages se sont associés pour satisfaire la gourmandise des hommes. L'habileté des gardiennes du foyer, leur patience, leur inventivité, à la fois généreuse et économe, ont accumulé un trésor de richesses culinaires. La multitude des terroirs répond autant à la diversité des paysages qu'à celle des coutumes que nous font découvrir quelques recettes typiques.

Goûtez à la cuisine traditionnelle de l'Aveyron. A Entraygues, les « mardi du savoir-faire » et les « marchés des producteurs » du mercredi soir nous permettent de découvrir farçous et charcuteries, aligot, saucisses et autres choux farcis. Venez et goûtez aussi aux délices de la châtaigneraie ou encore aux repas à la ferme agrémentés du cabécou et arrosés des vins du Fel.
Et à vous de chercher dans les guides et grimoires les recettes que vous découvrirez chez les restaurateurs de la région avant de les tester ensuite en famille !

La truffade ne contient pas ... de truffes mais se prépare à base de pommes de terre et de tome fraîche et se gratine au four.
Elle est bien différente de l'aligot, lui aussi à base de tome fraîche mais avec la purée de pommes de terre.
Les farçous, faits de feuilles de blettes et de la chair à saucisse de votre boucher de prédilection.
Le fricandeau est un pâté de campagne, de consistance ferme, enrubanné dans une crépine de porc et cuit au four. Il se consomme indifféremment froid ou chaud.





On n'oubliera pas l'incontournable salade tiède de tripous qui inaugure au petit déjeuner toutes les journées de fête : un plat complexe et généreux qui n'a pourtant rien à voir avec la mode de Caen.
Le pounti est l'exemple parfait du plat paysan unique qui mêle le sucré/salé et se transporte facilement pour être pris loin de chez soi. C'est un pâté composé de farine de froment (ou de seigle) mélangée à des œufs et du lait, de feuilles de blette, de lard et de pruneaux. Il se mange habituellement froid ou légèrement poêlé en tranche, accompagné d'une salade. Il peut lui-même servir d'accompagnement à une volaille.


L'estofinado ou estofi (ou encore stockfish) utilisant la morue et la pomme de terre, trouve ses origines à l'époque des gabarriers qui remontaient le Lot en trainant dans l'eau douce la morue salée.
Le COUFIDOU emploie les bas morceaux du bœuf : poitrine, collier et joues.
Ne pas le confondre avec le CONFIDOU, mis au point en 2013, composé de veau, agneau et porc, les troisviandes élevées sur le plateau du Lévezou, mijotées dans une sauce aux cèpes, accompagnées de pommes sautées. A découvrir absolument !
Le gigot de cabri à l’oseille se déguste traditionnellement à partir du jour du Carnaval : réservez votre place chez Marinette ! Les fêtes se succèdent le dimanche dans tous les villages environnants, proposant des menus copieux de jambon de pays, chou farci, aligot et magret de canard, fromages locaux, tarte aux pommes, et toujours ... les vins d'Entraygues et Le Fel. 
Le Melsat est une saucisse mi-sèche préparée avec des œufs, du pain et de la viande de porc, à la manière du boudin blanc. Il peut être consommé fraîchement préparé ou stérilisé en bocaux pour être servi découpé en tranches rondes.
L'Aveyron rivalise avec tout le Sud Ouest pour les confits et autres foies gras de volailles mais il est aussi le roi des cochonailles.



La pascade : sa recette ressemble à celle des crêpes mais la saveur en est très différente !





La tarte salée n'a strictement rien à voir avec une quiche. Elle nécessite des pommes de terre, du jambon de pays, du roquefort et bien sûr … des œufs, des jaunes d'oeuf et de la crème ! Au besoin on peut remplacer le roquefort pour ceux qui préféreraient un vieux Laguiole ou un Aubrac.
La tarte à l'encalat ou tarte à la tome, spécialité du Carladez, est un gâteau sucré qui nécessite une nuit de préparation pour obtenir le caillé frais (encalat) entrant dans sa préparation le lendemain.
Avant de goûter l'incomparable gâteau à la broche, regardez le préparer : il demande encore plus de dextérité et de résistance à la chaleur qu'un méchoui !

Voyez en cliquant ici la préparation du gâteau à la broche

Et ici pour voir les détails croustillant de la préparation !
Appréciez la différence de notre fouace avec fougasses, fouées, brioches, cougnous et autres pains-de-jésus. Chaque village a sa fouace réputée mais aucun ne fait d'ombre à celle de nos boulangers ni même à celle que chacun prépare à la maison...
Lou Bajanac, soupe de châtaignes blanches au lait : car il ne faudrait pas oublier la châtaigne, qui a nourri des générations d'Aveyronnais et qui les a fait connaître du tout Paris (chauds, les marrons chauds !) : purée de châtaigne et glace à la vanille, confiture, tiramisu , moelleux, macarons, pour les desserts, mais aussi pintade aux fruits secs et châtaigne, tiramisu aux tomates chèvre et châtaignes, velouté de potiron aux châtaignes ou châtaigne-fenouil, châtaignes rôties au vin rouge (d'Entraygues et Le Fel), et bien sûr dinde de Noël. Les recettes ne manqueront pas pour accommoder les bonnes châtaignes du Nord Aveyron !.
Les enfants apprécieront d'exercer leurs talents culinaires avec nous sur les crêpes à la farine de châtaigne ou sur un moelleux à la châtaigne.
Ils en profiteront aussi pour apprendre à boulanger le pain de la maison, découvrir l'utilisation des fleurs en cuisine ou pour nous aider à préparer les escargots du jardin : nous en parlerons prochainement !

 Car nous n'avons pas encore épuisé toutes les bonnes raisons de venir en vacances en Aveyron ...

A bientôt !
             
              

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mardi 23 avril 2013

L'été se prépare

Déjà l'été se prépare et pour les vacances Entraygues nous propose déjà plusieurs activités à prévoir dans vos agendas.

la transhumance vers l'Aubrac
VISITES ET MANIFESTATIONS
Visite de la vigne, de la forge, de l'élevage de chèvres ou du vieil Entraygues, spectacles sont régulièrement annoncés sur le site de l'office du tourisme


PISCINE
Voyez les informations sur les horaires et les activités proposées.

arrivée sur la berge du Lot

CANOE KAYAK
De même préparez-vous pour les activités de canoé et kayak offerts par AsVolt , base canoé nature sur le Lot : des tarifs réduits vous sont assurés. 


VTT
Enfin Entraygues a fait l'objet d'un beau dossier sur le VTT dans la revue "VTT magazine" du mois de janvier 2013 (N° 266) et vous pouvez vous renseigner sur les randonnées VTT ou sur le Club d'Entraygues.



CONQUES ET SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE
Nous ne sommes pas loin de la route des pèlerins de Saint Jacques et nous avons eu déjà le plaisir d'accueillir plusieurs d'entre eux.

les vitraux de Soulage

Sans aller jusque Compostelle on peut déjà accéder facilement à Conques : monument majeur du patrimoine architectural médiéval. Sur le chemin de Saint Jacques, son abbatiale abrite un trésor incomparable de sculptures romanes parmi lesquelles son fameux tympan du Jugement dernier ainsi que les vitraux contemporains de Pierre Soulages. 
chapiteaux et sculptures éclairés par les vitraux de Soulage
  Visitez l'abbaye Sainte Foy en cliquant sur le lien et renseignez-vous ici.

détail du jugement dernier






 

A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
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dimanche 10 mars 2013

Le printemps 2013 est déjà là


En avance sur le calendrier, le printemps est déjà arrivé sur le Confluent.
Depuis plus d'une semaine nous prenons les repas de midi sur la terrasse.


Radis, salades et pois nains ont déjà germé. Carottes et tomates sont semées ainsi que la coriandre. L'oseille a déjà repris vigueur.
Pommiers, pruniers, cerisiers, pêchers ont été plantés.
Les bourgeons sont apparus sur le figuier, les chatons sur les noisetiers, les feuilles sur les rosiers et les fleurs sur les cognassiers du Japon.



Carnaval a été brûlé devant le Confluent, sous le château
Nos premiers hôtes de l'année ont bien apprécié leur séjour (et nous avons apprécié le souvenir qu'ils nous ont laissé).
Les randonnées ont repris de plus belle.



La température est douce : plus question d'allumer les poêles le matin. Il est temps maintenant de reconstituer les réserves de bois pour l'hiver prochain !



Depuis quelques jours un vent violent d'autan souffle jusqu'à 100 Km/heure et son air chaud fait brusquement monter les températures, passées en un seul jour de 0° à 8° et même 10° le matin.
Rassurons-nous : « le vent d'autan peut rendre fou mais pas tout le monde »





dimanche 3 mars 2013

L'hiver en Aveyron

Pour tomber sous le coup de foudre, rien de tel que d’arriver à Entraygues par la route descendant d’Aurillac, par un beau jour froid et clair d'hiver, quand la neige illumine le paysage et que les arbres effeuillés laissent apparaître comme un enchantement le triangle du village serti entre la Truyère et le Lot, son château veillant sur le confluent, ses toits de lauzes pentus et enneigés : admirez le vieux pont puis les quais, le moulin, les rues médiévales, la place aux platanes et la place de la Croix. Vous vous laissez tenter par l’un des restaurants proposant tous pour plat du jour la saucisse et l’aligot et le vin du cru.
Du Confluent, admirez tomber la neige sur le village.
Merveilles de l'hiver : la naissance des chevreaux, aussitôt adoptés par les enfants,

le ski à Laguiole à moins d'une heure de route

les mésanges et rouges-gorges et l'approche des rapaces,
les levers de soleil zinzolin...
... et la douce chaleur du poêle à bois.